samedi 25 décembre 2010

Ceux qui rament (médecins)

Article 1

   LE POIDS DES MAUX, 

LES KNOCK DES LABOS



Merci aux médecins et sites dont les liens sont indiqués à chaque citation, qui rament à contre courant, au Canard et aux journalistes dont ce blog tire une partie de ses informations. Hélène Larrivé. Pour ceux qui voudraient directement consulter la liste des médicaments dangereux, (pour simplifier) la voici, complète.


Philippe Foucras
Bruno Toussaint
 
Irène Frachon
Philippe Foucras est Président du "Formindep", "pour une formation et une information indépendante au service des seuls professionnels de santé et des patients"! ; Bruno Toussaint dirige la revue "Prescrire", la seule qui ne vit pas des pubs des labos ; Irène Frachon est celle par qui l'affaire "Médiator" a été révélée avec le livre qui a contribué à son retrait. Elle a gagné le procès intenté par le labo milliardaire* mais sa liberté et la nôtre auront coûté à "Dialogue" l'éditeur et à elle-même 22 000 €, malgré les 3000 obtenus : David a vaincu Goliath, mais à la Pyrrhus. Dissuasif. Et le Médiator n'est pas, de loin, le seul médicament dangereux;
Dominique Dupagne      
Dominique Dupagne, webmaster d'un forum, qui a opté pour apposer à la porte de son cabinet un écriteau indiquant qu'il ne reçoit pas de représentants de laboratoires médicaux afin de sauvegarder son indépendance d'esprit et de prescription.
*Le titre complet a toutefois été censuré sur la base qu'il risquait de "causer du tort (!) au labo" ! Qu'est-ce qui "cause du tort" à un labo : un titre de livre ? ou d'avoir mis et maintenu en circuit une molécule dangereuse?


vendredi 24 décembre 2010

Conflits d'intérêt, les médicaments, des garnements à surveiller de près

Juste pour le fun, une image

Que diriez-vous d'un jury de bac qui serait financé par un groupe de parents d'élèves tout-puissant qui s'inviterait à la table des délib... dont les candidats auraient eux-mêmes apprécié leurs mérites sur dossier, et les membres, pour la plupart, seraient leurs salariés ou des proches... jury qui systématiquement s'honorerait du score-record de 95% de reçus (tu m'étonnes) et n'aurait de comptes à rendre à personne ? Un gag ? Non.


C'est exactement ainsi que fonctionnent les "jurys" des médicaments dits "Commissions d'autorisation de mise sur le marché" [notez qu'il n'est pas ici fait mention d'efficacité mais de marché] et le risque n'est pas de voir indûment attribuer un diplôme à des cancres  confirmés, mais vital : ainsi met-on en circuit des produits rentables à 100% mais inefficaces à 85% -parfois tout de même remboursés-.. toxiques souvent, avec des couacs retentissants de temps en temps -du moins reconnus- et des aléas, toujours.. dont le plus cocasse est de générer les pathologies-mêmes qu'ils sont censés prévenir ou guérir. L'infiltration ne touche pas seulement les médecins, mais aussi les journalistes spécialisés, ainsi que le montre cette vidéo désopilante.

"Primo non nocere", la devise d'Hippocrate...

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S'ils ne sont pas malades, où va-t-on?
 une vidéo du "Docteur Knock
(1° scène de Knock avec le pharmacien) 

On se croirait dans la pièce de Jules Romain (Le docteur Knock). Ces liens burlesques entre deux instances dont l'une est censée juger de l'autre ont des conséquences énormes : le préjudice des hors-sérail donc de  tous est immense : ainsi le professeur le Gall et son équipe [qui travaillent depuis des années sur les thromboses] se vit-il refuser la bourse nécessaire à la poursuite de ses recherches par une commission où siégeaient des membres de Sanofi... qui possède, entre autres, dans son écurie de pur-sang... des médocs anti thrombose !
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Chaque année 130 000 hospitalisations sont dues aux médicaments (soit 3 %) qui tuent 18 000 victimes, 2 fois plus que la route. Ces décès sont souvent évitables. Au-delà des médicaments, c’est toute la définition des soins et même des maladies qui est polluée par des intérêts qui ne sont pas ceux des patients. Combien d’hommes et de femmes ont-ils été  maltraités pour un cancer de la prostate ou du sein qui n’était que surdiagnostic dû à un dépistage intempestif lourd de conflits d’intérêts ? Combien de vieux (cf un cas poignant,  celui de mon père, (lien) dramatiquement banal) sont-ils utilisés comme  cobayes pour des traitements anti-Alzheimer inefficaces grevés de contre-indications et d’effets secondaires ? (Philippe Foucras http://senat.2010.) Voici une liste non exhaustive des plus dangereux.

Actos (pioglitazone)
Traitement du diabète. Cf Avandia, retiré du marché. Vise à augmenter la sensibilité à l'insuline. Efficacité "faible". Effets indésirables: œdèmes maculaires, fractures osseuses, insuffisances cardiaques risques accrus de cancers de la vessie. Remboursé à 65%.


Adartrel, Requip (ropinirole)
Indication : sommeil perturbé, et à haute dose, maladie de Parkinson. Effets indésirables : nausées, comportements impulsifs, libido exacerbée, hallucinations, paranoïa, syncopes.. alors qu'il s'agit au départ de résoudre un problème relativement bénin. Risque de voir augmenter les symptômes après une première phase d'amélioration.


Di-Antalvic (Sanofi-Aventis)
Antidouleur vendu depuis plus de 40 ans censé plus efficace que le Doliprane. Trouble psychiatrique et cardiovasculaire, arrêt cardiaque. Plusieurs centaines d'overdoses mortelles. Le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse ont interdit tous les médicaments de ce type il y a plusieurs années, l'Europe, en juin 2010, les Etats-Unis le 19 novembre. Remboursé en France à 65%. Son retrait définitif est programmé... pour septembre 2011.


Hexaquine (quinine et thiamine)
Indication : crampes musculaires. Effets secondaires : troubles du rythme cardiaque, baisse du nombre de plaquettes, réactions allergiques sévères. Une centaine de morts aux États-Unis où elle n'est plus prescrite. Selon la FDA, un trouble bénin et temporaire ne justifie pas l'usage d'une substance si dangereuse. En France, il est toujours autorisé et partiellement remboursé (à 15%).

Intrinsa (testostérone)
Indication : baisse du désir chez les femmes après castration. Ce patch n'a pas été autorisé aux Etats-Unis en raison de sa faible efficacité et de ses nombreux effets indésirables : virilisation, troubles hépatiques et cardiovasculaires, prise de poids. Il a toutefois été autorisé en France début 2007.


Ketek (télithromycine)
Indication : infections respiratoires. Pas d'efficacité clinique supérieure à des antibiotiques connus. Expose à de nombreux risques en cas d'association avec d'autres médicaments. Graves effets secondaires : risque d'aggravation d'une myasthénie, de pertes de connaissance, de troubles visuels, de troubles du rythme cardiaque et d'atteintes hépatiques.


Nexen (nimésulide)
Indications : l'arthrose et les règles douloureuses. A l'origine de troubles du foie parfois mortels connus depuis de nombreuses années. La Finlande et l'Espagne l'ont retiré du marché dès 2002 à la suite de cas d'hépatites fulminantes. L'Irlande en 2007. Les autorités européennes réévaluent actuellement cet antidouleur pour la 3° fois ! Le fabricant est chargé de recenser les cas de greffes du foie qui pourraient y être liées. Les mêmes instances ont pourtant déjà reconnu clairement, l'an dernier, un surcroît de troubles hépatiques graves.

Roaccutane
indication : acnée. Effet secondaires indésirables, dépression, suicide, troubles oculaires http://www.lepost.a-l-intention-d-une-amie-roaccutane.html#reactions


Vastarel (trimétazidine)
Indications : vertiges, acouphènes, angines de poitrine, troubles du champ visuel. Commercialisé depuis plus de 40 ans, ce médicament très utilisé par les personnes âgées a vu ses indications thérapeutiques s'étendre au fil du temps, sans preuves de son efficacité. Effets indésirables inquiétants : troubles de la marche, jambes sans repos, syndromes parkinsoniens. Délivré sur ordonnance, il est remboursé à 35%.


Zyprexa (olanzapine)
Indications : schizophrénie et troubles bipolaires. Le fabricant a reconnu, en 2003, que le Zyprexa pouvait provoquer une obésité sévère. En 2007, il a précisé sur les notices des boîtes vendues aux Etats-Unis que la survenue d'une hyperglycémie (un des symptômes du diabète) était plus fréquente qu'avec d'autres médicaments. Or il s'agit d'un traitement au long cours, voire à vie. Plus de 28 000 patients américains ont été indemnisés par la firme pour obésité, hyperglycémie ou diabète.


Zyban (bupropion)
Indication : sevrage tabagique. Substance proche des anorexigènes comme le Mediator. Efficacité incertaine. Pas supérieure aux gommes à mâcher. Effets indésirables : hypertension artérielle, suicide.
Champix (idem)


Multaq (antidouleur). Effets secondaires indésirables (hépatiques). 

Naproxène
(anti inflammatoire). Effets indésirables : digestifs. 

Liste non exhaustive ! voir la liste complète ici (lien)
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Mise à jour le 4/2/2011

 Des garnements à surveiller de près. L'afspafft veille mais


Le 1/1/2011, présentée et commentée par Bruno Toussaint, de "Prescrire", extraits de la liste des 77 médicaments sous surveillance publiée par l'agence française du médicament (Afssaps.) 

Un rapport obscur
On a vu avec Mediator [les résultats] du silence et la passivité qui se mesurent [..] en milliers de victimes jusqu'à la mort. L'ampleur du désastre est [reliée…] à la rétention d'information [..] et à la diffusion d'informations erronées [..] Les médicaments [..] doivent être sujet de débat permanent dans la société.
La publication de la liste des 77 sous surveillance par l'Agence française des produits de santé le 31/1/2011 est un essai maladroit d'un [organisme plus] habitué aux relations confidentielles avec les firmes qu'à la communication publique avec les patients, [davantage] centré sur la réglementation [que] sur les soins. Cette liste est confuse et malgré le délai pris pour la publier, elle est livrée [..] sans analyse des alternatives ni prise en compte du progrès ou non-progrès apporté [..] bien que les effets indésirables soient à évaluer au regard des bénéfices situation par situation [.. De plus] la liste est hétérogène. Elle comprend: 
1° des médicaments qu'il est urgent de cesser d'utiliser car leur balance bénéfices-risques est [..] défavorable même s'ils sont encore munis d'une autorisation de mise sur le marché (AMM) en France ou en Europe. [Italiques dlr]
- la quinine dans les crampes, risques mortels […] retrait d'autorisation en 1995 aux États-Unis d’Amérique !
- pioglitazone [risque..] de cancer de la vessie sans avantage sur d'autres médicaments du diabète.
-nimésulide [risque..] de graves atteintes du foie sans avantage sur d'autres anti-inflammatoires [..]
- bupropione, amphétaminique sans avantage sur la nicotine mais beaucoup plus dangereuse[Italiques dlr]
- agomélatine sans efficacité antidépressive [..] mais dont les risques à long terme sont mal cernés.
Il n'y a pas lieu de surveiller particulièrement ces médicaments, il y a lieu de les retirer du marché [..] C’est un gaspillage des ressources collectives [ndlr et faire courir un risque  aux malades] que de [surveiller les médicaments].
2° des médicaments intéressants qu'il est utile de mieux connaître : imatinib, déférasirox etc...
3° des médicaments de base [..] dont l'intérêt est [..] certain et dont la surveillance est liée à des risques réels [..] contrebalancés par un bénéfice réel et sans meilleure alternative : méthadone, buprénorphine, lévothyroxine.
Pour la protection des patients, l’afssaps doit désormais :
-mettre en garde les patients contre les médicaments plus dangereux qu'utiles sans attendre la fin des procédures [Italiques dlr]
-faciliter la notification aux centres régionaux de pharmacovigilance des signalements d’effets indésirables des médicaments [..]
-[..] communiquer vers les patients et les professionnels de santé sans perdre de temps à protéger les médicaments et les firmes [Ndlr, un seul comprimé dans certain cas a pu avoir des effets catastrophique, cf la thalidomide.]

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jeudi 23 décembre 2010

Une parenthèse sur le cas Cassez et sur les vetos


... et ses ramifications  imprévues avec les affaires, la famille Sarko et les labos


A l'heure où Sarkozy va-t-en guerre pour libérer Florence Cassez au Mexique, voici un lien utile pour mieux cerner les tenants et aboutissants de son combat. Vous allez voir que tout s'emboîte (lien

Une autre sur les vétos, 
sous forme de questions à "Formindep"

Existe-il l'équivalent de "Formindep" pour les vétos ? Des vétérinaires qui eux aussi groupés en assoc réclameraient une formation indépendante des labos ? Subissent-ils également les fameuses visites "médicales" c'est à dire le bourrage de crâne intensif de visiteurs médicaux des firmes de médicaments ET en plus, d'aliments et de produits dérivés? Ont-ils un barème de facturation? Sont-ils censés l'annoncer ou l'afficher? N'ont-ils pas tendance à surmédicamenter, y compris en anti dépresseurs (!) ? Leurs prestations diverses parfois onéreuses (psy appelé comportementalisme etc) ou soins spéciaux (coupage des ongles, ce que chacun peut faire à condition de ne jamais aller au niveau de la transparence, à apprécier en contraste de lumière) et les ventes de croquettes dont on ignore la qualité mais pas les prix (les gens sont rassurés par le label "de chez le vétérinaire" quand rien ne dit qu'elles soient meilleures) sont-elles encadrées par une charte? Ils semblent moins contrôlés que les médecins, les enjeux sont moindres, mais la marchandisation les touche aussi, plus peut-être, justement : les toubibs ne vendent pas de bouffe ni de médocs. 

Exemples : une collerette de 7 € (qui empêche un animal de se gratter après une opération) réduite en miettes au bout de 13 h est certes remplacée le lendemain par une autre.. mais qui vous est également facturée -c'est aussi un autre praticien qui vous reçoit.- "Ca n'arrive jamais -sauf à vous-", l'objection de tous les  commerciaux. Et quand bien même? 

Les pratiques vétérinaires surtout relatives à des animaux sans valeur marchande seraient à analyser à la lumière de ce que pointe le Formindep pour les médecins, les visiteurs médicaux et les labos, peut-être encore davantage, certains maîtres étant "limites": ex, dans une boutique qui jouxtait un cabinet vétérinaire, tenue par une amie de celui-ci (!) une femme venue consulter acheta devant moi pour son york un collier de strass à 100 (?) €. Riche ? (Non, ya rien de trop beau pour mon kiki.) Les animaux de prix, chiens policiers, chevaux de course, bêtes d'élevage etc.  sont sans doute mieux lotis, coût de l'animal oblige. 

Autre chose. Une pratique des cabinets de groupe consiste parfois à facturer une autre consult (car c'est un autre véto qui vous reçoit) lorsque le patient revient, y compris le lendemain et y compris pour la même affaire... ou totalement reliée, ex un point de suture qui a lâché illico, un détail omis etc. Il y a aussi le cas (surtout à Paris) de visites ultra rapides -"Non, il n'a pas la leishmaniose"-.. le praticien ayant omis de demander si le chien ne buvait pas inconsidérément (c'était le cas) et s'il avait vécu dans le midi (idem). Il l'avait. 300 Fr à l'époque. Puis, 1000 Fr de médoc.  Ou "non, il n'a rien" après une palpation éclair d'un caniche aux poils très fournis.. qui avait bel et bien un épillet sur le flan, détecté juste à temps ensuite etc.  

Ici, le soignant étant aussi le vendeur, la dérive est encore plus aisée. Comment sont-ils facturés, ces médocs?  Quelle est la marge du véto? A quel prix lui ont-ils été vendus? Offerts? Désolée pour ces questions sordides de marchand, mais c'est bien ce qu'ils sont aussi devenus et leur triple profession de praticien, pharmacien et vendeur (voire vendeur d'aliments ou de colifichets) semble ouvrir toute grande la porte à des abus [qui certes ne les concernent pas tous]  d'autant plus qu'en cas d'erreur ou d'abus, personne ne se plaindra ou ne sera entendu (déjà les hommes ont-ils du mal, alors, pour un chien..) Comme toujours, ce sont dans des endroits pauvres où le manque de vétos est flagrant que ces dérives sont les plus fréquentes (les clients le savent ou s'en doutent mais que faire...) donc elles concernent avant tout des gens démunis. Bien cordialement.

mardi 21 décembre 2010

Le film (les médicamenteurs) et quelques exemples de guérisons étranges






HISTOIRES DES PETITES PILULES
 des labos à nos estomac-foie-cœur
Petits meurtres entre amis
Ce qu’il faut savoir sur l'industrie des médicaments

D'abord, il y a le film (lien) remarquable de Stéphane Horel, Annick Redolfi, Brigitte Rossigneux, avec le Canard, France 5, la revue "Prescrire", le Formindep... Prenez 1/2 h et écoutez Philippe Even parler des "essais" des médicaments avant leur "mise sur le marché"; François Autain, du poids écrasant à l'Assemblée où il est député, du lobby des labos... 


..et la suite qui vaut un oscar : au salon des généralistes, financé par les firmes, devant des buffets-caviar se bousculent médecins, gratin politique, des affaires... le PDG de Sanofi, Jean-François Dehecq, prendre à partie les convives d'une envolée sonore sur un ton quasi menaçant d'Imperator : "Vous ! qui êtes bien contents de venir inaugurer nos salons, nos bâtiments... j'aimerais que vous vous en souveniez lorsqu'ensuite vous votez les lois" (!) Là au moins, c'est clair, certes un peu bourrin (la façon de donner dit-on..) mais au moins c'est pas de la langue de bois, on vous donne pas à brouter pour rien bande de veaux...


LES MOTS

Ne nous laissons pas égarer par les mots de couverture : malades, soulagement, chercheurs, scientifiques, spécialistes, experts, déontologie, pharmaco-vigilance, étude de suivi renforcé (!)... L'industrie pharmaceutique est une industrie et les fins d'une industrie sont le profit : elle prospecte et s'intéresse à des marchés porteurs, des pathologies fréquentes, parfois chroniques affectant des malades solvables et au besoin, les crée ou les majore.  Sa réserve de chasse comprend grippe, sida, hypertension, problèmes cardio-vasculaires et de libido -parfois provoqués par un médoc lui-même!- surpoids, obésité, diabète, stérilité,  fivettes, dépressions toutes catégories et surtout ménopause-andropause, cancer-sein-prostate... pathologies du "jeune" 3° âge aisé et bon vivant qui-veut-toujours-mais-a-du-mal des pays sur développés, une mine d'or . La lèpre, le palu... bof. S'il arrive que les "pauvres" en profitent (ex du sida) c'est un artefact. 



LES BONSHOMMES RIPOLINS



Les médocs, avantage ou inconvénient c'est selon, s'entre soutiennent en bons potes et souvent, lorsqu'on en adopte l'un, en raison d'effets secondaires "indésirables" il faudra y associer un copain qui les pallie... lequel en raison d'effets secondaires etc...  La troupe se constitue. Parfois c'est inévitable, parfois, mieux vaut ne pas commercer -je laisse-. Ex: j'ai un "pied d'athlète" [bien que je n'aie rien d'une athlète, tout comme je fus autrefois affectée d'un "tennis elbow" sans jamais avoir fait de tennis de ma vie, c'était en fait un "arrachepavésalledebain elbow" mais la médecine est une discipline pour bourges et puis ça fait plus chic]... traitable avec du Piedathlétil, les appellations sont cocasses, comme le sédatif "PS" ou "PC" etc... Je poudre et re et re: il revient dès l'arrêt. On me prescrit donc, "donne" serait impropre, du Grattepluorteilil, mais il faut y associer du Sauvefoial, pas donné, car Grattepluorteilil détruit très bien le champignon mais parfois le foie avec. Là, je décide de garder mon pied d'athlète et mon foie. Puis je surfe à tout hasard sur le net et lis que l'ail peut-être... Je m'en badigeonne aussitôt, il y a plein le terrain à deux pas de l'antre où je bosse, ça pue mais bon.. et je suis guérie gratos en 4 (?) applications. Pour ceux qui en seraient affectés, les chaussettes russes -tout bêtement !- sont aussi d'une efficacité remarquable: plus d'humidité entre les orteils. D'accord, il faudra vous chausser une pointure au dessus, les porter nuit et jour, et ça vous fera un peu les papates à Mickey, pas glamour mais...

Deuxième exemple. Mon chien, perdu suite à une virée amoureuse, retrouvé au bout de 21 j avec 13 kilos en moins doit être nourri de très petites quantités plusieurs fois par jour. Excellente véto, tout va bien, il grossit, mais ses selles diarrhéiques deviennent sanglantes. Une autre me donne, pardon, me vend du Cacadurparfaitol. Ca marche d'accord, sauf qu'il doit en prendre à chaque repas, si on rate une prise, il saigne. Mais lors de sa première "sortie" à la campagne, arrivé à un endroit isolé, le voilà qui se précipite goulument sur une ou des (?) herbes... qu'il broute pendant (?) une demi-heure ou plus sans lever le nez, avec une sorte de frénésie boulimique affairée, d'une touffe à l'autre, rien n'existe présentement pour lui que cette herbe qu'il rase avec joie comme un mouton. [Surprenant car il y a chez nous la même -en apparence- qu'il dédaigne, un brin de temps en temps c'est tout.] Et enfin "repu", au moment de rentrer, il évacue avec une satisfaction non dissimulée une sorte de -pardon si vous êtes devant un café-thé-biscuit- longue corde verte gluante tressée serrée.. (30 cm?!) et de repartir alerte en trottinant, visiblement soulagé : il n'a plus jamais eu de sang et put dès lors se nourrir normalement. [Une explication (?) à son refus de "notre" herbe : autrefois la terre a été largement traitée aux pesticides et si 10 ans après nous ne "voyons" plus rien, la pollution (?) demeure.] Ce que les labos-vétos n'ont pu faire, lui l'a fait; cas fréquent. Bon : doit-on demander aux malades d'aller brouter les plantes de leur choix à la campagne? non bien sûr.. quoique c'est sans doute ainsi que pratiquèrent nos ancêtres*... Mais reprenons.      


* Une théorie -sur laquelle je ne prends pas parti- veut que d'instinct nous aussi sachions nous soigner, "aimions" ce qui nous convient, et que le cru, que l'on mange en plus petites quantités soit meilleur que le cuit. Un cas cité est celui de Jo Kleiman -"Koophuis"- qui cacha les Frank en 40: cet homme émacié de 50 ans suivait un traitement sévère en raison d'un ulcère chronique, ne pouvant quasiment rien avaler. Déporté en camp, on ne donnait pas cher de sa peau : il revint 3 mois après.. guéri. Le régime-Amersfoort, rutabagas crus ou à peine cuits, parfois une tranche de pain et rien d'autre avait eu raison de l'ulcère. A-t-on investigué? Que contiennent-ils ? 




lundi 20 décembre 2010

Commissions d'autorisation de mise sur le marche, un monde fermé.. TRES !

UNE MERE ABUSIVE


Votre santé part en couilles (lien) Facel Vega
Par le biais de l'argent, l'industrie pharmaceufrique pèse sur les pouvoirs publics, les médecins, les malades (en fait, sur tous) d'un poids pharamineux. Son principe, comme dirait Desproges : "je-m'occupe-di-tout tou-s'occupes-di rien". De fait, elle prend la place de l'Etat pour financer la formation continue des toubibs, l'organisation de salons, de concours blancs à la fac, conférences, colloques, débats etc...  et attend exige un retour sur investissement à la hauteur de sa mise, du bon marketing qui au bout du compte lui rapporte gros -gros en la matière signifie des centaines de millions de dollars-. Quant à l'Etat dont ce serait le rôle, il n'a pas les moyens ou la volonté de s'en charger: de fait, il perd gros -notre argent-. Cercle vicieux. Exemples. 




LES PORTES TOURNANTES ENTRE LE PUBLIC ET LE PRIVE...  mélange de genres propice à ? devinez

La "Commission d’autorisation de mise sur le marché des médicaments", organisme public dépendant de l’"Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé" ou AFSSAPS est à 80% financée par les labos (privé)... qui en bonne courtoisie sont invités aux séances décidant de l'autorisation de mise sur le marché des médoc (!).. Celui qui paie étant toujours celui qui décide, ou du moins a-t-on envers lui tous les égards qu'il mérite, 95% des "candidats", comme ça se trouve ! sont acceptés et les dossiers de la commission ne sont pas publics. C'est à peu près comparable à un jury de bac dont les profs et la logistique seraient financés par un groupe tout puissant de parents d'élèves-candidats qui lors des délibérations, s'assiéraient à la même table que ses membres... et qui n'aurait de comptes à rendre à personne.

Les études préalables sur les molécules-candidates ont été effectuées par les labos eux-mêmes, de surcroît de manière.. rapide (cf Philippe Even, vidéo). C'est à peu près comparable à un élève qui se présenterait au jury avec sur son livret scolaire des appréciations qu'il aurait lui même apposées. Elles ne durent parfois que trois mois et posent de lourdes questions (voir cinq chapitres plus loin: "Tests, testeurs et cobayes.") Et il arrive que les résultats soient faussés (cas attesté de Mercks, qui a "omis" un ou deux infarctus pour le Vioxx!) Malgré son nom, un nouveau médicament n'est la plupart du temps pas "nouveau" mais une simple version (mettons, un "fils") d'un autre existant déjà, légèrement modifié (présentation en gélules au lieu de comprimés par exemple)... et il pallie... pas tant la maladie que la perte des bénéfices du labo lorsque malencontreusement le "père" va sous peu tomber dans le domaine public. Ainsi l'Etat se prive-t-il lui-même des recettes du générique au profit de l'industrie privée. Il se "vole" et nous avec. Joli cadeau aux firmes.


UN MONDE FERME. NUL N'ENTRE ICI S'IL N'EST "PHILOLABOPHE"

La "haute autorité de santé", HAS (domaine public) qui évalue de 1 à 5 l’amélioration du service médical rendu du médicament dite "ASMR" (5 = 0 amélioration, curieuse notation) missionne à ces fins des experts (privés) qu'elle paie fort mal... et qui sont pour la plupart reliés (salariés) des labos... qui les paient fort bien : soit ils travaillent, soit ils ont travaillé, soit ils travailleront pour un ou plusieurs... dont ils seront à un moment donné chargés de tester les produits.. et réciproquement, lorsqu’ils sont fréquemment sollicités par la HAS, ils seront souvent ensuite recrutés par les firmes testées : ça tourne rond. Le principe ouvertement proclamé est qu’un expert qui n’est pas relié à des labos est forcément incompétent (?!) Donc, sur un CV de candidat à l'expertise, le fait qu'il soit ou ait été salarié d'une ou de plusieurs firmes est, ô stupeur, un atout et non un empêchement dirimant : il n'y a plus à s'étonner qu'ils le soient presque tous. Un monde fermé d'amis, d'obligés, de serviteurs, de serfs et de cobayes (nous). A présent il est vrai, les missionnés doivent obligatoirement signaler leurs liens économiques avec les entreprises et lorsqu’un médoc passe en commission, les experts reliés au labo demandeur, en principe, quittent pudiquement la salle (du coup, parfois il n'en reste quasiment plus)… belle hypocrisie car les services peuvent évidemment être collégiaux [je laisse passer le "boostbitol", tu me laisses le "jeménerveplus"].. et même dans ce monde-là, tous les liens ne sont pas financiers, en moins romanesque "Roméo et Juliette" [cf "Marianne"] s'y joue aussi! On est mal placé pour juger son patron. Son épouse, encore plus. De fait, certains médicaments n’offrant aucun intérêt sont néanmoins autorisés, exemple le Plavix, (star de Sanofi) qui agit à peu près comme l’aspirine mais coûte 27 fois plus cher -c'est la sécu qui morfle-. Sur 100 nouveaux mis en circuit, ceux qui apportent réellement une amélioration se comptent sur les doigts de la main et les médoc-cancres (Amsr 0) sont 83%. 





PRESCRIS ET NE CHERCHE PAS LA PETITE BETE.

 DES STRUCTURES DE "PHARMACO VIGILANCE"

AFFECTEES DE CONSTIPATION CORIACE



Les structures de contrôle dites de pharmaco-vigilance, mot bien sonnant, sont ultra secrètes... y compris ENVERS LES MECECINS traiteurs aussi mal traités sur le plan de l'info que les traités. Tout tient dans la définition de "Prescrire" : une revue médicale indépendante qui, je cite, "analyse les données cliniques des médicaments afin de fournir aux médecins et pharmaciens les éléments d'une prescription hors influence commerciale "    ce qui signifie, aussi extravagant que cela paraisse pour le profane, que leur formation étant essentiellement assurée par les labos, pas plus que le vulgum pecus, ils  ne connaissent objectivement les produits qu'ils ordonnent. Ca ne rassure pas. 

Anecdote : mon père, 80 ans, sur médicamenté ayant fait un malaise grave après avoir pris un calmant, lorsque j'en avertis le médecin le lui ayant prescrit, celui-ci, intéressé, nota soigneusement, proposa de diminuer la dose ("Et si on le lui enlevait?".."Vous avez peut-être raison"). Je crus constater en effet qu'il ne savait pas trop lui-même les risques pour un homme âgé de 60 kg à peine et me laissait le soin de les évaluer. 

Ces données se trouvent d'abord dans les comptes-rendus des essais cliniques (évaluant empiriquement leur innocuité et efficacité, et dont on verra plus loin le peu de fiabilité) essais dont certains sont publiés, d'autres seulement fournis aux agences chargées d'autoriser leur mise sur le marché.. puis, une fois mis sur le marché, c'est à dire dans certains cas lorsque le mal est fait, il y a les rapports de pharmacovigilance ou Psurs qui les "suivent" (comment? Par le biais des prescripteurs. De quelle manière? A voir).. évaluant leurs risques lorsqu'ils sont utilisés à grande échelle. Ici, l'échantillonnage étant infiniment plus important, ils sont essentiels. Ces rapports sont notifiés aux organismes chargés de rassembler les déclarations de pharmaco-vigilance... lesquels sont ou seraient censés les transmettre aux toubibs.. (?) enfin il semblerait, afin qu'ils arrêtent  de prescrire au cas où ils auraient pointé un couac...

Et bien NON, justement, c'est là que ça bloque : l'Ema (agence européenne du médicament) refuse de faire redescendre l'info aux médecins. Prescris et tais-toi. Cou couche panier. "Or -je cite la revue- l'existence d'effets indésirables graves voire mortels (1) dans le cas de plusieurs médicaments largement prescrits était repérable dans les résultats des essais cliniques ou dans les Psurs."   Cette omerta de la part de l'EMA est donc criminelle.



C'est ainsi que la revue a dû porter plainte (lien) pour, je cite des "refus répétés de fournir aux médecins des informations sur 5 médicaments à balance bénéfice-risques défavorable"... des super-cancres au score < 0. De même, lors de la menace de grippe, Philippe Foucras et 1000 autres médecins se sont battus en vain pour obtenir des données fiables sur l'"épidémie" et sa gangerosité -je laisse- ; le Tamiflu, une mine d'or car on devait en prendre avant d'être malade et longtemps -risques repérés au Japon où il fut massivement utilisé, chez des ado, avec plusieurs suicides- et sur le vaccin censé protéger leurs patients... qu'ils devaient ordonner. Mais qu'on se rassure, il semble que les chiffres soient actuellement disponibles (!)

Donc, redite, pour burlesque que cela paraisse, le prescripteur n'est pas plus informé que le veau. Une sorte de constipation résistante de l'Ema qui "garde" ce qu'on lui a transmis ou évacue au compte goutte, les documents -parfois- obtenus étant en grande partie censurés juste là où ça devient intéressant comme dans les films les scènes sexuelles. L'Ema est très pudique, très retenue. La raison avancée ? Devinez : "la protection du secret commercial."   Là au moins, c'est clair.

(1) Parmi ceux-ci : le rofécoxib (ex-Vioxx) anti-inflammatoire ; le rimonabant (ex-Acomplia) et le benfluorex (ex-Mediator) à visée amaigrissante ; la cérivastatine (ex-Staltor) hypolipémiant etc... qui ont été retirés du marché ces dernières années.


Proposition du candide : sans même qu'il soit question des médecins-prescripteurs, certes les premiers concernés et en ce sens la lutte de "Prescrire", de Formindep.. est à saluer, mais ne devraient-ils pas être rendus publics, ces Psurs ? Disponibles en kiosques? Dans les salles d'attente des toubibs à la place de Voirie ou France-samedi ? Après tout ce sont nos abattis. Autre proposition: prendre le moins de médocs possible.


Pour résumer, le mot d'ordre des labos, soutenus par les structures de "contrôle" protégeant leurs "secrets commerciaux" est "Prescris et tais-toi" ou "Puisqu'on te dit que c'est bon, tu vas pas t'em. à lire des rapports, il y a des clients qui t'attendent"... c'est à dire, toujours, "Je m'occupe de tout, tou s'occupes di rien" (sauf de prescrire) : le cheval aveuglé, avec sa carotte -ou sa botte de carottes tout de même car c'est une bête puissante consciente de sa valeur- devant le chanfrein, tire allègrement la bétaillère surchargée. Au bout: l'argent.


Leur prix à présent. Il est fixé par une Commission où les représentants de l’Etat ne sont pas majoritaires et ont peu de pouvoir... en fait, directement par les labos eux-mêmes. Lorsqu’un médicament star (précisons : du point de vue du profit car il peut tout à fait avoir 0 sur l'échelle de Richter) va tomber dans le domaine public, il arrive que les firmes, peu avant, en fabriquent une déclinaison "nouvelle" -en réalité presque identique- et en inonde le marché afin de scier les pattes au générique. Ou baissent les prix du princeps pour que les clients habitués n'aillent pas chercher ailleurs. Certains pharmaciens, il est vrai, d'eux-mêmes, leur proposent le générique. Une minorité.



dimanche 19 décembre 2010

Les délégués médicaux le dessous des tables






SOLDAT/ES, RABATTEURS ET COBAYES

QU'EST-CE QU'UN/E DELEGUE MEDICAL ?



 En quatre images, version école =>




                                                                                           
                                        version glamour






    Version Jacky Kenedy
                                                                          Version meilleure amie

L’industrie pharmaceutique consacre 2 fois plus d’argent au marketing qu'à la recherche. Sur ces sommes, une partie est consacrée à une profession dont on parle peu et qui ne parle jamais, les délégué/es ou visiteurs médicaux. Un détail : un délégué médical coûte aussi cher aux labos qu'un chercheur, signe qui ne trompe pas: formation, salaire, commissions etc. Ce sont simplement leurs VRP.
 
Note-anecdote : il arrive que le secret soit apposé par les DM elles mêmes sur leur profession... que je ne découvris que par déduction-intuition d'une relation pourtant amicale, quelque temps après notre rencontre. Ordre était donné de ne pas en faire état sans nécessité.



En majorité, ce sont des femmes -ici le masculin grammatical est particulièrement inadapté-, soldat/es des firmes et courroie de transmission indispensable entre labos, prescripteurs rabatteurs et patients clients, briefées pour un produit et lancées au front en cohortes guerrières mais non moins de charme. Payées au chiffre, plus elles "auront" de médecins et de "bons" [c'est à dire gros prescripteurs] plus elles gagneront, la loi de tous les commerciaux. Leur formation à l'américaine, très agressive -il arrive durant les briefings que tenue de combat, treillis, rangers soient de rigueur!- est illustrée par l'image ci-contre tirée d'un "cours" repris par  "pharmacritique" (lien) où les médecins sont figurés... par 4 types d'animaux classés en : moche et idiot (le Dodo) ; suiviste sans-idées (le Mouton) ; gentil et prolifique (le Lapin) ; et prédateur aux dents longues (le Loup) ! Plus hard encore, cette récente vidéo sado maso (lien) "pédagogique" accompagnant une séance de "formation" qui montre une déléguée médicale fouettant un homme nu en lui faisant répéter "je prescris, je prescris" (!) Le rôle dévolu aux médecins: des machines à prescrire à toréer par tous les moyens.

Les DM constituent la synapse indispensable à la circulation de l'influx nerveux [les médocs devenus argent] des labos à l'usine, de l'usine aux pharmacies et, par les soins du bon médecin de famille à qui on ne dit rien, des officines à nos estomacs-foie-reins-cœur 

Chaque toubib "coûte" environ 20 000 €/an aux labos, un investissement avisé qui leur rapportera au centmilluple, le chiffre d'affaire généré par un seul prescripteur étant gigantesque..



PETITS CADEAUX ENTRE AMIS


A présent les "cadeaux" sont théoriquement interdits il est vrai, sauf qu'un visiteur médical, s'il n'a plus droit d'offrir au médecin qu'il démarche ne serait-ce qu'un stylo à 50 cts, peut en revanche tout à fait le régaler (exception de courtoisie, forfait de la firme 50 €/médecin, s'il dépasse, c'est pour lui) et lui procurer un séjour exotique appelé symposium, colloque ou séminaire de formation, ce qu'il est aussi d'une certaine manière (!) organisé par le labo pour "présenter" son produit : un bal des débutantes qu'on veut caser au mieux quitte à y mettre le paquet.  

De plus, cette interdiction de cadeaux n'est pas toujours respectée, du moins par certains labos, les plus puissants (lien), car là aussi il y a le gratin et la "plèbe", enfin c'est une image... comme on peut le voir dans le blog (lien précédent) où une déléguée médicale-Servier défendant sa boîte observe, perplexe, au sujet de "Médiator" que "c'est sans doute une affaire politique, on veut "nous" descendre, et ça ne peut pas venir du gouvernement puisqu'on a financé sa campagne (!) Ca vient d'ailleurs (?!)"... C'est pas beau ça ? Elle n'a du reste peut-être pas tort, le scandale arrivant à point nommé pour plomber la firme avant qu'elle ne soit vendue, Mr Servier n'étant plus tout jeune fringant. Afin de faire chuter son prix.. tel un charcutier-traiteur qui soulèverait une sombre affaire de saucisses de sanglier au moment où l'as labellisé de la saucisse va se retirer... alors que de telles saucisses, il y a toujours eu dans une ville réputée pour leur excellence, ainsi que pour ses pots et ses protestants, à part égale remarquables pour le tourisme. Le business, vous dis-je. Portez le regard... vers la concurrence repreneuse ? ça ne doit pas être difficile à trouver. Sauf qu'il est plus facile de faire chuter un père sans souci saucissier qu'un labo.

Voilà comment des médecins sont recrutés sur ce principe de base fort simple : "qu'ils prescrivent le plus possible". 

Regardez le passage du film, rarissime : un tigre blanc du Japon, je veux dire deux visiteurs médicaux, une femme et un homme, qui parlent. Et observez avec quelle simplicité le prof de médecine à l'origine de la campagne d'envergure en faveur des hormones pour femmes ménopausées [sous couvert d'une assoc faux-nez anti cancer... cancer qu'elles favorisent ! ] reconnait que mailings, colloques, retransmis par les médias etc... étaient financés... par les labos producteurs d'hormones eux-mêmes ! Avec un petit "faux" à la clef en prime sur sa déclaration au sujet de son assoc. Normal répond-il sans ciller, c'est toujours pareil, "nous" n'avons pas les moyens de le faire par nous-mêmes, que voulez-vous (!)..



UN REPENTI

La vérification du volume des prescriptions c'est à dire du "boulot" du médecin se fait en pharmacie. (A creuser). Mais le clou est pour la fin : l'homme, depuis renvoyé [il était en charge de vendre ou plus exactement de faire prescrire un produit dont il ne dit pas le nom, grevé d'effets secondaires graves et ne mit pas assez de cœur à l'ouvrage] sans hausser le ton, livre à visage découvert un véritable scoop (lien) : parfois dit-il platement, "ce sont des médecins eux-mêmes qui sont demandeurs". Stupéfaction. "De quoi ?".. "Ils nous disent d'accord, je prescris, mais vous, que faites-vous pour moi ? Tel labo m'a proposé [......] et vous ? "

Pour résumer, quelques médecins cités et d'autres (non exhaustif)   ramant à contre-courant, sauvent une profession bien éclaboussée par des dérives... dérives inscrites dans le processus lui-même : il est peut-être naïf de s'étonner (ça coupe le souffle tout de même) que certains "réclament" -puisqu'on les y a habitués-  et aillent jusqu'à faire jouer la concurrence. L'objet -ici la santé- est certes particulier, sacré croit-on, mais selon la loi du marché (et ce qu'ils voient avec les labos), c'est  aussi un objet, un objet qui se vend, et, entre tous, rentable. Le pouvoir étant dans leurs mains, du moins à ce maillon-là de la chaîne, que certains se comportent parfois en sordides businessmen est dans la ligne; et  de la part de ceux qui les recrutent, les tacler est d'assez mauvaise foi. Condamne-t-on les bons élèves ? Restent les pharmaciens : comment les délégués et/ou labos vérifient-ils que leurs produits ont bien été prescrits? Les ordonnances ne sont-elles pas en principe sous le secret? On les voit mal les firmes raquer 20000 €/tête de pipe sans être sûrs du rendement.



CROITRE, TOUJOURS PLUS

Et ce n'est pas tout. La règle d'or d'une entreprise est la croissance : les labos doivent non seulement prospecter et gagner des marchés existants mais aussi s'étendre, en créer de nouveaux, c'est-à-dire en le cas façonner des maladies présentes mais surtout futures contre lesquelles ils proposent des traitements préventifs... des "maladies" de riches et si possible plusieurs à la fois, selon le principe que les gens bien-portant sont des malades qui s’ignorent. La "dépression", servie à toutes sauces est d'excellent rapport, peu vérifiable et surtout traitable au long, très long cours par des médoc (qui suscitent assez vite une belle dépendance).. de même le "cholestérol" dont Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur à l'Inserm soutient que les risques ont été grandement majorés par les lobbies d'hypolipémiants (non sans danger) suivis par des médecins pressés qui préfèrent ordonner analyse puis médoc à interroger et palper les artères de leur patientèle. 
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samedi 18 décembre 2010

Une parenthèse sur les risques des benzodiazépine et le manque de savoir faire actuel des médecins

Une parenthèse sur la dépression et les médicaments associés


Voir (liens) les risques d'addiction et de violence reliés aux antidépresseurs et autres, et les alternatives pour la soigner dans la vidéo remarquable en trois volets. Certains comportements ultra violents de jeunes aux USA (le massacre de Colombine notamment) seraient en relation avec des médicaments psy ingéré (prescrits).



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Notes-anecdotes. L'examen, long, souvent délicat, nécessitant parfois un savoir-faire voire une habileté de virtuose que certains ne possèdent pas, il se perd. Ainsi mon fils (3ans) qui, après une chute, souffrait du poignet, se vit-il ordonner une radio sans aucun regard sur l'articulation douteuse. J'allai aussitôt voir un paysan rebouteux (!)... qui, au milieu même de ses moutons, malgré des mains de bûcheron inquiétantes, le palpa délicatement sans le faire souffrir, fit jouer l'avant-bras plusieurs fois : "Rien de cassé, c'est une foulure, d'ici quelques jours, c'est fini." [Exact.] Il refusa que je le paye "puisqu'il n'y avait rien".   

J'ai aussi le souvenir d'une gynéco qui, suite à une mastose pour laquelle je consultais, fit une démonstration époustouflante : elle se mit à "palper" légèrement -mains ouvertes- mon sein gauche avec une habileté qui me laissa stupéfaite, comme en une sorte de "transe" de chamane, yeux fermés, ses mains, à tout allure, par petits coups rapide et répétés, faisant le tour de l'organe, recommençant en s'enfonçant à chaque fois un peu plus -sans me faire mal- ce pendant un moment... aller-retour, puis elle "attaqua" l'autre -sans doute comme témoin-... recommença avec le premier pour vérifier... et me dit qu'à son avis elle ne "voyait" rien. Pas besoin d'échographie. Cela lui avait pris 20 (?) minutes; une ordonnance, lui en aurait coûté 1. Je lui dois l'économie d'une irradiation. (Il faut dire que j'allaitais à l'époque.) Rare.


jeudi 16 décembre 2010

Campagne de "prévention" (de pub). Quelques médocs qui ont fait parler d'eux, en vrac

RE MELANGE DES GENRES PUBLIC PRIVE


Régulièrement, les pouvoirs publics par le biais des médias nous abreuvent de messages de santé nous mettant en garde (assez hard mais parfois à juste titre) contre telle ou telle maladie -reliée à un mode de vie, une habitude, alimentaire ou autre...- insistant à coup de marteau sur la pré-ven-tion. Aucun nom n'est cité -nous sommes dans l'éducation hygiéniste, pas dans la pub- mais en filigrane se dessine évidemment l'image de produits qui peuvent "aider". Le sol est labouré: le chaland et son médecon feront le reste. Du reste, il suffit d'aller à la pharmacie : le nom du médoc-débutante bien en évidence trône sur la banque. Pour l'hépatite B, des affiches suggérant fautivement une contagiosité ad majorem (par la salive alors qu'elle est presqu'exclusivement sexuelle) recommandant le vaccin -dont on sait à présent les risques- étaient placardées partout -devant les collèges notamment- et toute mère refusant de "protéger" son enfant, mise à l'index avec celui-ci : des gens croyaient qu'on pouvait la transmettre par un simple éternuement. Idem pour les médicaments ciblant les fumeurs : une campagne publique antitabac (excellente certes) de belle envergure précéda de peu la sortie d'un médoc censé les aider... médoc comportant des "effets non désirables" parmi lesquels dépressions graves avec passage à l'acte (tentatives de suicide). Peu investigués même après plusieurs cas, sur la base que de toutes façons chez les fumeurs de tels comportements n'étaient pas rares, autrement dit au point où ils en sont on ne va pas pinailler. 

Un détail peu connu : lors des "programmes" de désintox pour tabagiques réalisés par les hôpitaux publics, des anti dépresseurs ou anxiolotiques  dont on sait la dépendance qu'ils occasionnent leur sont quasi systématiquement prescrits. Si bien que même s'ils ont raté leur sevrage, ils risquent de devenir en prime accro au médoc. Les labos? Certains médecins sont de bonne foi sans doute mais mal formés ou plus exactement crânebourrés.

Conséquences : la liste non exhaustive en début de blog. Et voici historiquement retirés mais au bout de 1 à 10 ans après qu'ils aient été signalés...

QUELQUES MEDOCS QUI ONT FAIT PARLER D'EUX

La Thalidomide, calmant mis sur le marché en 57, détectée tératogène en 60 et retirée en 61 => 10 000 enfants phocomèles (sans bras ni jambes.) Temps de réaction de la HA : 1 an.

Le Distilbène, (voir article 2) censé empêcher les fausses-couches: risques chez des filles dont la mère a été exposée durant sa grossesse d'anomalies génitales et de certains cancers précoces ainsi que d'autres effets joliment dits "indésirables"... plus les suites à venir non encore investiguées, notamment pour la troisième génération.** Temps de réaction de la HA : 10 ans.

Le Vioxx, anti inflamatoire, produit-star de "Mercks" : entre 80 000 et 140 000 décès aux USA.

Le Médiator, de "Sanofi" : entre 500 et 3000 morts sur 33 000 personnes (énorme). En 99, les espagnols le retirent du marché. Pas la France, qui renouvelle deux fois son remboursement alors que le danger était connu. La France qui "enquête" (!) 10 ANS... et ne l'arrête qu’en septembre 2009. Le labo avait classé cet anorexigène comme anti-diabétique (moins contrôlé) ce qui revenait à dissimuler sa véritable nature... mais on peut se demander comment des experts ont attendu 10 ans pour s’en apercevoir : incompétence ou ? Temps de réaction de la HA: 10 ans.


Avec une mention particulière pour:
Le vaccin contre l'hépatite B (après la campagne très agressive ciblant les adolescents ou plus exactement leurs mères) : suspect d'être inutile et de favoriser certaines maladies comme la sclérose en plaques et autres. (6 cas indemnisés dont 3 de sclérose en plaques.)

Le Néoproxène et les traitements hormonaux de la ménopause- qui augmentent ou suscitent les pathologies qu’ils étaient censés prévenir ou soigner, cardiaques ou cancéreuses dans ces deux cas. (Cf la revue "The Lancet", article de David Graham, médecin expert de la FDA.)

Et pour les examens fortement recommandés par des campagnes insistantes, exemple de la mammographie (lien) suspectée d'être peu fiable (faux-positifs, ce qui angoisse pour rien... et faux-négatifs, ce qui rassure pour rien, voir à ce sujet une anecdote comique*) parfois dangereuse (les seins sont écrasés sans égards jusqu'à la douleur alors qu'on sait combien cela est dangereux s'ils sont malades) et d'irradier considérablement une zone sensible aux radiations, d'autant plus si on respecte les recommandations, une ou deux par an et si on est plus jeune. Un auto examen (cf la vidéo) serait tout aussi efficace s'il est bien pratiqué.  

A qui profite ce temps de réaction extrêmement long de la HA? Devinez. 
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lundi 13 décembre 2010

Le cas Nat, les tests (sur des portoricaines!).. Exercice illégal de la sociologie ? Fivettes, 20 ans après..

La peur inculquée, (voir Knock, la typhoïde)

Nat est une jeune femme (40 ans) soucieuse de sa santé, citadine, classe moyenne, qui obéit rigoureusement aux prescriptions de son médecin qu'elle consulte beaucoup : elle fait donc régulièrement des mammographies (lien) par précaution, ça fait un peu mal mais bon. Et un jour, le drame : elle est "dépistée", un cancer à un stade très précoce, tout petit mais "heureusement qu'on l'a vu à temps"... Angoisse, arrêt-maladie, prescriptions... une, deux (?) autres mammographies, elle fait à l'époque une pub d'enfer pour l'examen qui l'a alertée et sauvée... et voilà enfin le jour J où elle est guérie... Sonnez trompettes... mais ajoute-elle un peu étonnée, il y a un petit truc bizarre : le spécialiste de Béclère qu'elle est allée consulter pour mettre un point final à l'affaire, à l'examen des clichés, pense qu'il s'agit d'un faux positif, banal. Elle a donc été guérie d'une maladie qu'elle n'avait pas (?) mais son risque d'en être atteinte est augmenté d'autant. Plus l'inquiétude qui a perturbé sa vie, son travail. Mais elle est soulagée: tout le monde peut se tromper, "il vaut mieux dans ce sens que dans l'autre"... et bien sûr, fait des mammographies de contrôle plus que jamais.
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Le blog mammographie, Nathalie
http://ecologine.blogspot.fr/2012/07/le-cas-patou-les-tests-sur-des.html
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QUELQUES QUESTIONS: TESTS, TESTEURS, ET COBAYES. EXERCICE ILLEGAL DE LA SOCIOLOGIE

 Quelques questions lourdes de sens. Pour tester leurs "nouveaux" médicaments, comment pratiquent les labos ? Evident mon cher Watson. Ils choisissent des médecins généralistes dans plusieurs pays (20 ou un peu moins). Et  leur demandent de prescrire. [Le plus possible ?]... puis des compte-rendus du suivi de leurs malades... Ensuite colligés, ces "rapports" seront analysés par leurs "experts", semble-t-il un peu vite... et hop en Commission où le médoc sera autorisé à 95%.

Questions: ces médecins  sont-ils aptes à effectuer un travail de spécialistes hautement qualifiés de labos, et les experts-analyseurs, de sociologues ? Les protocoles sont rigoureux, les procédures complexes... normalement  [choix de l'échantillonnage annoncé avec son écart-type qui doit être pris en compte -il n'y a jamais d'échantillonnage tout à fait significatif-, statistiques -en double aveugle-, analyse des résultats -toujours en aveugle-, et, cela va sans dire, indépendance des chercheurs, le cas d'école -idéal- étant celui où ils ne savent pas eux-mêmes ce qu'ils cherchent ou vérifient...]  Aucune de ces conditions ici n'étant remplies, on peut admettre qu'il N'Y A PAS EU DE TESTS.

Et cela pose question. Comment ces médecins sont-ils choisis? Leurs patients sont-ils avertis qu'ils jouent les cobayes ? Les prescripteurs sont-ils rémunérés? Comment? Combien ? Au rapport c'est à dire à la tête de pipe ? N'ont-ils pas alors tendance à faire du chiffre? Les prescriptions sont-elles toujours adaptées ? Côté patients: sont-ils eux aussi rémunérés  (s'ils sont avertis!)? Combien? N'ont-ils pas alors tendance eux aussi à faire du chiffre? A tricher? A ne pas prendre le médoc (on les comprend) ou a contrario à en tester plusieurs à la fois ? Qu'est-il advenu des trois malheureux qui ont fait un infarctus avec le Vioxx ? A-t-on investigué les cas ? C'est la seule question à laquelle on puisse réponde : c'est non. Quels pays sont concernés ? Et surtout qui contrôle ces contrôleurs ? Les labos ?!?! Bonne blague. Force est de constater qu'on n'a pas ici affaire à une étude sociologique mais à un joyeux bidouillage dont on ne sait rien... bien que ce soit nous qui au bout de la chaîne ingurgiterons le produit "testé" non testé.

L'opacité d'une procédure issue de sociologues-chercheurs-amateurs promus experts, en fait ni sociologues ni chercheurs ni experts mais bien "amateurs" ou pire salariés s'apparente à de l'exercice illégal de la sociologie et les médecins si prompts à pointer ce qui empiète sur leurs plates-bandes ici franchissent allègrement la ligne jaune d'une discipline qui n'est pas leur... ce qui ne serait pas grave, les sociologues comme tous les gagne-peu, ne sont pas regardants... si au bout du compte il n'y avait la mise en circuit massive de médocs non testés...  

Cela rappelle aussi fâcheusement l'affaire des américains qui avaient "utilisé" autrefois des portoricaines pour tester des pilules à forte dose (un geste généreux) avant d'en mettre sur le marché de moins serrées pour les blanches.


AU NOM DE TOUS LES "MIENS"

Il est certes inéluctable que de nouvelles molécules comportent des effets à long terme que l'on ne peut deviner ni maîtriser (exemple du Distilbène qui fait encore parler de lui deux générations après) : on ne peut attendre trois générations pour mettre en circuit une formule qui a priori semble sans inconvénient majeur. Mais la prise de risques est à apprécier au regard du bénéfice apporté AU PATIENT ET NON AUX LABOS. Qui mélangent suavement cet impondérable inévitable et accepté pour le bien du malade et leur désinvolture d'apprenti-sorciers pour le bien de leur firme. A l'instar de cette hiérarque soucieuse invoquant et déplorant la larme à l'œil les risques que l'on doit dans l'urgence hélas accepter parce que c'est ainsi (re hélas) nous ne sommes malheureusement pas omniscients etc etc... Faire perdre quelques kilos valait-il de fragiliser les valvules coronaires des femmes prescrites ? Résultat : minces en effet, très brièvement puisque les kilos étaient repris dès l'arrêt du médoc, mais en revanche... parfois définitivement cardiaques. 



FIVETTES QUINZE ANS APRES

Autre exemple d'effet secondaire confidentiel d'une "avancée révolutionnaire" qui fit l'objet d'une médiatisation enthousiaste quasi délirante: un enfant -dans le meilleur des cas- valait-il la souffrance constante de certaines femmes qui, après des dizaines et des dizaines de FIVETTES ratées, leurs ovaires -et utérus- martyrisés ressemblant à des pelotes serrées dont on aurait brutalement arraché les épingles par le bout une à une, sont ensuite devenues définitivement dépendantes d'analgésiques ? Qui dix ans après ne peuvent parfois sans douleur intense se baisser pour saisir un simple sac de provisions ? A voir. On en parle peu, même pas elles.    

**Sur le Distilbène : http://-mere-pendant-sa-grossesse

Un PS sur la directive européenne qui tente actuellement de faire interdire les médicaments à base de plantes (ce qu'ils sont tous au départ), un gâchis indescriptible pour tous les savoir faire traditionnels reconnus qui risquent ainsi de disparaître. (Lien)
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"Syncopes" de Robin Cook est un thriller critique du milieu médical qui met en scène un étrange "concours" d'entrée à un prestigieux hôpital, au cours duquel est posée une question-piège éliminatoire, sur "le syndrome de Clark"... syndrome qui en fait n'existe pas mais qui sous hypnose a été "suggéré" la nuit précédente aux candidats pré-admis : il s'agit en fait de sélectionner les plus dociles, les plus facilement manipulables afin qu'ils acceptent par la suite sous conditionnement de participer aux expériences secrètes auxquelles se livre l'hosto avec des incurables, morts-vivants emprisonnés leur servant de cobayes. Le couac et le roman commencent avec le geste généreux d'un candidat qui passe discrètement sa copie -où il traite parfaitement du fameux syndrome- à une amie qui cale... qui est donc "indument" reçue etc. Un esprit libre dans un monde de zombies, cela ne le fait pas.